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Les Monuments et bâtiments historiques
Les ruines de la Chapelle
Le chemin des Bornes
les bancs reposoirs
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Les monuments et bâtiments historiques 

Ancien Présbytère : L'ancien presbytère catholique, construit en 1848 (date sur la porte d'entrée) , lorsque la paroisse catholique est devenue autonome.
Adresse : 16 rue des Eglises

Ancienne mairie et école, remaniée en logements. Sur la porte d'entrée se situe la date de construction, 1825, et une inscription en allemand et français, donnant l'affectation du bâtiment et le nom du maire de l'époque de la construction.
Adresse : 18 rue des Eglises

La Chapelle de la Vierge et de Saint Fridolin : Les vestiges de la chapelle actuelle, qui porte une marque de tâcheron semblable à celles qui figurent sur le choeur de l'église Saint-Jean de Wissembourg, remontent probablement au début du 14e siècle. Elle a sans doute été détruite pendant la guerre de Trente ans. Grâce au curé de Wingen, Jean-Baptiste Martinet, qui voulait faire restaurer la chapelle en 1722, nous apprenons qu'elle était dédiée à la Vierge et à saint Fridolin. Entre 1910 et 1913, l'architecte communal de Wissembourg, E. Steiner, a fait dégager les vestiges de la chapelle enfouie dans les arbres et a procédé à des fouilles. Des éléments de nervures du choeur et de la sacristie ont été découverts ainsi que 3 clés de voûte dont une avec tête de moniale (?) , une avec croix ancrée et une sans décor. Elles sont déposées avec les pierres sculptées d'un autel en grès, au musée Westercamp. Le sol du choeur était pavé de dalles en terre cuite, la sacristie de dalles en grès. 

Eglise paroissiale Saint-Philippe et Saint-Jacques, temple : La paroisse de Climbach est mentionnée en 1371 et fait alors partie du diocèse de Strasbourg. Les saints Philippe et Jacques, attestés depuis 1728 étaient sans doute déjà les patrons de l'église médiévale. La réforme luthérienne est introduite vers 1546 et le simultaneum est installé vers 1685. L'église mixte est reconstruite en 1724. En 1784 la communauté des habitants reconstruit à ses frais l'église mais la tour-choeur est payée par les comtes de Sickingen, seigneurs du village (Rapport de 1842 conservé aux A. D. 67, archives de l'E. C. A. A. L., 1802-1870) . La date 1788 est gravée sur l'arc triomphal. L'église est restaurée et réaménagée en 1897, date à laquelle le simultaneum est officiellement supprimé (suite à la construction de l'église catholique) . Le beffroi est daté de 1835.
Adresse : rue des Eglises

Eglise paroissiale Saint-Philippe et Saint-Jacques : En 1879, le curé Braun fait un rapport sur la nécessité de construire une église catholique, puis en 1883 soutient qu'" il est à désirer que le simultaneum cesse ". La décision de construire une nouvelle église est prise en 1894. La même année, le 29 juillet, sous le ministère du curé Fend, la première pierre est posée. L'église, dédiée aux saints Philippe et Jacques comme l'ancienne église, est consacrée le 5 mai 1896.
Adresse : rue des Eglises

Cimetière :Jusqu'en 1753, le cimetière se trouvait autour de l'église, puis, jusqu'en 1879, à l'emplacement de la mairie actuelle.Cimetière créé à cet emplacement en 1880. La croix du cimetière fut mise en place la même année. 
Adresse : rue de Wissembourg

Maison de maître et ancien sanatorium : Vaste propriété comportant une ancienne maison de maître (?) , remontant au 18e siècle. Elle a été acquise, vers 1930, par le chanoine Alphonse Oberlé qui y a fondé un préventorium pour enfants tuberculeux et y a ajouté de nouvelles constructions. La maison a été aménagée pour les soeurs en charge des enfants malades. Deux bâtiments (actuels No 2 et 4 rue de Soultz) ont été modernisés et transformés, après la guerre, en mairie et en école ; les autres bâtiments (qui abritaient l'ancienne quarantaine, la lingerie, les douches, les réfectoires, des chambres...) ont été vendus. Dans le jardin est conservée une statue de saint Michel.
Adresse : 1 rue de Bitche ; rue de Soultz

 

 Les ruines de la chapelle

La chapelle Kappelbronn et sa source Climbronn

Porche

Les ruines de la chapelle dominent le village. L'histoire de cette chapelle dit que ce sanctuaire chrétien aurait été construit sur un sanctuaire païen et qu'une première chapelle en bois aurait été édifiée par un ermite, Richard, à la fin du xiie ou au début du xiiie siècle. La réputation de sa source, dite Climbronn, pour ses propriétés curatives, fit qu'au Moyen Âge le site devint un lieu de pèlerinage. Seule la petite source qui coule au pied des vestiges du sanctuaire est restée célèbre, d'où le surnom du site : Kappelbronn, la fontaine de la chapelle.

Porche_en_1905Une deuxième chapelle, en grès rose, fut construite sur le site, un siècle plus tard, par les moines cisterciens de Pfaffenbronn. La reconstruction fut entreprise au xive siècle et ce sont les vestiges de cette époque qui subsistent encore aujourd'hui. Selon une autre version, ce seraient les habitants de Climbach eux-mêmes, qui, vivant sous la protection des Seigneurs du Fleckenstein, auraient édifié cette chapelle en l'honneur de saint Fridolin et de la Sainte Vierge. Comme par miracle, l'arc triomphal enjambe toujours l'espace et marque le lieu.

En revanche, toutes les théories s'accordent à reconnaître qu'elle fut probablement détruite au cours de la Guerre de Trente Ans par l'armée suédoise. Il semble également que c'est à cette époque que les survivants du village, qui se tenait sur les hauteurs, se sont réfugiés à Wingen et que leurs successeurs, protestants, les Seigneurs du Fleckenstein étant devenus luthériens, s'établirent plus bas dans la vallée à l'emplacement du village actuel.

Avec l'introduction de la Réforme dans la contrée, le pèlerinage tomba dans l'oubli et en ruine. Les fouilles ont permis de déterminer que cette chapelle avait une nef de 11,80 m de long pour 8,20 m de large, accolée à un chœur de 7,70 m de long, à l'ouest duquel était accolé une sacristie. Seuls subsistent aujourd'hui l'arc ogival séparant l'ancienne nef du chœur et une partie des murs de la chapelle du xive siècle.

Le "chemin des bornes "

bornes

 

La limite nord-est du ban de Climbach est propice à la promenade ou de randonnée (GR 532) du fait de la présence, tout le long de celle-ci, d'une remarquable série de bornes historiées encore en place.

 

 Les Bancs - Reposoirs

banc_napoleonCe banc-reposoir à Climbach est érigé à l'initiative d'un projet du préfet Lezay-Marnésia, surnommé « le préfet laboureur » pour ses efforts en faveur des progrès de l’agriculture, en 1811.

Son projet vise à établir des bancs-reposoirs le long des routes conduisant aux villes de marché, pour faciliter le transport des denrées, et honorer la naissance de François Charles Joseph Bonaparte, dit le roi de Rome.

Ce banc, qui échappe avec quelques autres au machinisme, porte les inscriptions : « Errichtet durch die Gemeinde Climbach en l’honneur du 20 mars 1811. », « Renouvelé en 1906 » et « Antoine Loesch », nom du sculpteur qui l’a réalisé.